Activites culturelles
Quand on séjourne dans une villa à l’Ile Maurice plutôt que dans un hôtel, il est plus facile de participer à des activités culturelles et notre île a pas mal de choses à offrir au visiteur un peu curieux…
Quand on séjourne dans une villa à l’Ile Maurice plutôt que dans un hôtel, il est plus facile de participer à des activités culturelles et notre île a pas mal de choses à offrir au visiteur un peu curieux…
La littérature mauricienne commence à briller d’un éclat nouveau. Dans le sillage du couronnement de Jean-Marie-Gustave Le Clézio, à qui fut attribué le Prix Nobel, les auteurs mauriciens (mais aussi d’origine mauricienne, ou étrangers vivant à Maurice) profitent d’une visibilité inattendue. Les romans tragiques d’Ananda Devi, les errances des personnages de Barlen Pyamootoo, le style léger d’Alain Gordon-Gentil, la délicatesse des mots de Shenaz Patel, les sagas familiales torturées de Natasha Apanah, les révoltes des damnés de Linsey Collen, les destins imprévisibles des héros de Tatiana de Rosnay et les vers émouvants de Catherine Boudet sont lus –et appréciés- très loin de notre île !
Le visiteur passionné de littérature aura donc assez facilement, à Maurice, la possibilité de rencontrer l’auteur du dernier livre qui l‘aura fait frissonner… D’autant que quelques « stars » internationales de l’édition viennent régulièrement se prélasser sur notre île. L’auteur à succès Didier Van Cauwelaert a ainsi intégré l’hôtel mauricien où il a ses habitudes dans l’un de ses romans !
Et même s’il est encore très jeune, le Salon du Livre de Port-Louis, qui se tient chaque année, début mars, permet de découvrir ce qui se publie de mieux dans la région, puisque des éditeurs réunionnais et malgaches n’hésitent pas à faire le déplacement…
Toujours dans le registre littéraire, le romancier et cinéaste Barlen Pyamootoo anime chaque mois, en partenariat avec l’Institut Français, un « Atelier d’Ecriture » dont les meilleurs textes sont ensuite publiés !
Depuis les fleurs éclatantes et les oiseaux éblouissants de Malcolm de Chazal, notre île est aussi devenue l’île des peintres. Dans toutes les villes et presque tous les villages côtiers, le visiteur pourra visiter des galeries où sont exposées les toiles des artistes locaux. Ils sont si nombreux qu’il serait impossible ici de les citer tous. Figuratifs, symboliques, naïfs ou abstraits, ils révèlent tous une parcelle de l’âme mauricienne…
Parmi les plus connus, on notera les mosaïques colorées de Vaco Baissac, les compositions conceptuelles de Firoz Ghanty et les « piqueuses d’ourites » du rodriguais Christophe Meunier !
Mosaïque de peuples venant de trois continents, la population mauricienne entretient fidèlement les traditions de ses origines. La coexistence pacifique d’un grand nombre de religions, sur un territoire aussi exigu que celui de la petite île de l’océan Indien, est une véritable particularité culturelle mauricienne ! Assister –ou même, participer- aux célébrations des principales célébrations religieuses constitue donc un excellent moyen de mieux approcher la réalité et l’authenticité de l’âme mauricienne…
Une grande tradition de tolérance, et une réelle ouverture à l’étranger, incitent la plupart des Mauriciens à accueillir avec bienveillances les visiteurs désireux de découvrir et de comprendre les rites religieux pratiqués sur l’île. Avec un peu de délicatesse, il est donc aisé de se faire admettre, par exemple, au sein d’une procession de pèlerins ! Toutefois, on se renseignera, au préalable, sur les interdits à respecter : on se souviendra, par exemple, que le cuir est banni de la plupart des temples hindous, et que la prise de photographie n’est possible qu’à certaines conditions et qu’à certaines étapes de la plupart des cérémonies. Les principales fêtes religieuses célébrées sur l’île sont les suivantes :
Le Thaipoosam Cavadee :
§élébrée vers la mi-janvier / début février, en fonction du calendrier tamoul. C’est une fête de la purification pendant laquelle les dévots les plus fervents s’astreignent à un jeûne strict et se percent le corps d’une multitude d’aiguilles.
Demandez a votre femme de menage a la villa si elle est tamoul de vous enmener voir
Maha Shivaratree
Fête hindoue célébrée, en février ou mars. C’est la grande nuit de Shiva, célébrée lors de la nuit sans lune du mois ” Phalunga” du calendrier lunaire hindou. Durant ce mois, les pèlerins ne doivent pas consommer de viande ou d’alcool. Ils jeûneront quelques jours avant les célébrations et prieront le dieu Shiva, dont ils imploreront la bénédiction. Vêtus de blanc, symbole de pureté, les croyants entreprennent une longue marche qui les mène au lac de Grand-Bassin, où ont été symboliquement versé des eaux provenant du Gange, le grand fleuve sacré indien. Sur les épaules des pèlerins, un “kawar” (ou Kawal).
Ce temple portatif, traditionnellement construit en bambou et en bois, est décoré de fleurs, de papier, de clochettes multicolores, de petits miroirs et d’images de Shiva. En se chargeant du poids du Kawar tout au long du pèlerinage, les dévots expriment leur soumission au dieu Shiva. Arrivés à destination au ” Ganga Talao”, les hindous offrent leurs prières au Dieu Shiva et des offrandes en souvenir des saints qui avaient versé de l’eau sur le cou empoissonné de Shiva. Ils déversent du lait et de l’eau sur le ” Shiva lingum” : Une représentation symbolique du Dieu Shiva. La légende raconte que les saints (devas) et les démons (asuras) avaient uni leurs forces afin de retourner les océans pour trouver le nectar d’immortalité appelé ” Amrita”.Mais des eaux tourbillonnantes surgît un poison mortel qui détruisit tout sur son passage et menaça d’anéantir l’humanité. Les devas demandèrent de l’aide au Dieu Shiva. Il avala donc ce poison mortel, sauvant l’univers de la destruction. Mais suite cette absorption, la gorge du dieu devint bleue. Alors, pour apaiser sa douleur, les saints versèrent de l’eau sur son cou.
Si votre femme de menage a la villa est hindoue, alors demandez lui surtout de vous enmener au lac.
La Fête du Printemps :
Marquant le nouvel an chinois, la Fête du Printemps se déroule sur plusieurs jours, début février. La fête du nouvel an chinois, ou fête du Printemps, est précèdée d’un nettoyage complet de la maison. La couleur rouge, symbole de prospérité, y tient une place prépondérante. Pour cette fête de partage, la nourriture abonde sur les tables, et l’on échange de nombreux petits cadeaux, dont le traditionnel « gâteau de cire ». Les enfants sont d’ailleurs particulièrement gâtés, en recevant nombre de friandises. Les danses du Lion et du Dragon se déroulent dans les rues et les pétards claquent pour éloigner le mauvais sort de l’année qui vient !
Il faudra a tout prix vous rendre a Port Louis la capitale ou une importante communaute chinoise y reside.
Ougadi :
Nouvel an traditionnel des populations originaires du sud de l’Inde, et notamment les Toulougous, célébré en mars.
En signe d’harmonie, pour l’année à venir, les demeures sont décorée et l’on dessine devant les maisons, des motifs géométriques colorés, avec des grains de riz !
Eid-Ul-Fitr :
Fête musulmane marquant la fin du jeûne du mois de Ramadan.
Ganesh Chaturthi :
Cette fête, célébrée dans toute l’Inde, est particulièrement populaire dans l’État du Maharashtra (Mumbai, Pune). Ganesh Chaturthi a lieu pendant le mois de Badhra ou Bhādrapad, sixième mois du calendrier hindou, qui correspond environ à la période du 20 août au 15 septembre du calendrier grégorien. La fête dure toujours un nombre impair de jours, jusqu’à onze, voire treize. Le premier jour de la célébration, les fidèles, après s’être baignés en signe de purification, vont acheter une représentation de Ganesh, et la rapportent en procession chez eux, où elle est installée sur un autel et décorée. L’idole est alors conservée plusieurs jours pendant lesquels des prières sont récitées matin et soir à son intention, et des offrandes (notamment des sucreries) lui sont faites. Le dernier jour de la célébration, les statues sont portées en procession vers le lieu de leur immersion (mer, lac, rivière, réservoirs d’eau creusés pour l’occasion, voire un seau d’eau…) par les dévots qui scandent « Ganapati bappa morya ! Mangal moorti morya ! » (« Père Ganapati, reviens-nous ! Toi qui portes chance, reviens-nous ! » (source : Wikipedia)
Fête du Bienheureux Père Laval
Le 09 septembre, la communauté catholique de l’île célèbre la mémoire du Père Jacques-Désiré Laval. Ce prêtre français du XIXème siècle, arrivé à Maurice peu après l’abolition de l’esclavage, voua son sacerdoce aux anciens esclaves. Chaque 09 septembre, des pèlerins de foi catholique (souvent rejoints par des dévots d’autres religions) convergent de toute l’île, vers le tombeau du prêtre, à Sainte-Croix, au Nord de Port-Louis.
Divali ou le Deepavali :
Fête de la lumière. Fête hindou célébrée en octobre ou novembre et commémorant la victoire du Dieu Ram sur le mal. La fête du Divai dite la fête de la lumière est l’une des fêtes la plus importante qui soit pour la communauté hindoue. C’est la victoire du Dieu Ram contre le mal. C’est la victoire des forces du Bien sur l’empire des Ténèbres. Le mot Divali (ou Deepavali) vient des deux mots hindis : “Deepa”, qui signifie la lumière, et “avali” qui veut dire rangée, colonne. Toutes les maisons sont illuminées pour l’occasion. Des rangées de lampes en terre cuite ou des guirlandes électriques répandant une lumière apaisante. Les maisons sont toutes joliment décorées et appellent sur leurs occupants la bénédiction de Lakshmi, la Déesse de l’abondance.
En cette période de fête, des gâteaux traditionnels (sucrés et salés) sont partagés en signe de paix et d’amour, entre proches : amis, famille mais aussi tout le voisinage sont associés à ce partage.
La toussaint :
Comme dans beaucoup d’autres pays, la Toussaint, c’est-à-dire la fête de tous les saints, (célébrée le 1er novembre) est assimilée, à Maurice, à la Fête des Morts (célébrée le 31 octobre), qui permet à chaque famille d’honorer ses disparus en allant prier sur leurs tombes.
Noël :
Chaque 25 décembre, la communauté catholique célèbre la naissance de Jésus, fils de Dieu envoyé sur Terre pour racheter les pêchers de tous les hommes. L’aspect familial de cette fête, marquée par l’échange de cadeaux, l’a rendue populaire dans toute la population de l’île. Noël concerne donc tous les Mauriciens.